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Nous sommes tous connectés.
Nos connexions permettent la croissance
et le développement.
Elles permettent aux idées de germer
et aux connaissances de se répandre.
Nous connectons nos routes, nos voies,
notre argent, nos réseaux sociaux.
En fait, presque tous les aspects de notre vie,
mais pas nos données en santé.
En Ontario,
nous connectons la santé.
Nous connectons les médecins.
Nous connectons les professionnels de la santé.
Nous connectons à l'information nécessaire afin d'améliorer
la qualité de vie de tous les ontariens et ontariennes,
améliorant les services de santé,
changeant nos vies.
Le temps est venu de se connecter.
Les thèmes centraux de l'architecture de cyberSanté en Ontario
sont la connectivité, l'innovation,
et l'engagement à améliorer les soins
et leurs effets sur la santé.
Grâce à ses thèmes et à la collaboration,
nous créerons le dossier de santé électronique de l'Ontario.
L'architecture établit la portée architecturale
et le contexte de la cyberSanté,
et fournit un cadre pour la mise en oeuvre
du dossier de santé électronique ou DSE en Ontario.
Actuellement, l'Ontario est truffé
de systèmes d'information sur la santé,
qui pour la plupart sont incapables de communiquer entre eux
ou d'échanger des renseignements sur les patients.
L'architecture de cyberSanté
vise à améliorer cette situation.
L'objectif du DSE est d'établir un réseau de cyberSanté
bien géré, durable, et rentable.
Ce réseau doit permettre l'échange d'informations sur les patients
en toute sécurité et avec le plus haut niveau de confidentialité.
Ultimement, il doit améliorer la prestation des soins de santé
et les résultats pour les patients.
À l'appui de cet objectif, l'architecture aidera
le secteur de la santé de l'Ontario comme suit:
elle fournit un cadre global de collaboration
et de communication entre les intervenants
participant à l'évolution du DSE.
Elle sert de guide à la planification et à la mise en oeuvre du DSE.
Elle appuie le cadre de gouvernance qui permettra une mise en oeuvre
fructueuse et de haute qualité du DSE
dans l'ensemble de la province.
Elle établit un ensemble uniforme d'architectures cibles
pouvant être utilisé par tous les participants.
Elle établit les composants de base nécessaires
pour permettre la communication des données longitudinales
sur les patients tout au long du continuum de soins
dans toute la province.
Elle illustre les progrès accomplis
jusqu'à présent à l'égard de chaque composant.
L'architecture cyberSanté est un actif provincial
qui a été créé après de vastes consultations
auprès des intervenants en santé
et les partenaires prestataires à travers la province.
De plus, cyberSanté Ontario a travaillé en étroite collaboration
avec le ministère de la santé et des soins de longue durée,
Inforoute Santé du Canada, et des leaders de la santé
pour assurer la concordance
avec l'architecture nationale.
CyberSanté Ontario reconnaît les intrantsreçus sur l'architecture,
et particulièrement ceux d'Inforoute Santé du Canada.
CyberSanté Ontario considère que le DSE ne peut se faire
qu'à travers le fruit de la collaboration.
Au fil de cette présentation,
nous espérons que vous verrez aussi comment vous pouvez contribuer.
Commençons par examiner les défis liés à la création
d'un dossier de santé électronique provincial.
Le secteur de la santé de l'Ontario est complexe
et caractérisé par un volume élevé de transactions.
L'Ontario est une vaste région géographique
dans laquelle réside environ 40 % de la population canadienne.
Les technologies de l'information
utilisées au sein du secteur de la santé
pour servir cette population varient significativement.
Lorsque l'architecture a été conçue,
l'environnement existant a été examiné et évalué.
Les chiffres apparaissant en arrière-plan
illustrent la taille et la complexité de cet environnement.
L'Ontario compte plus de 300 000 cliniciens
qui travaillent au sein d'organisations diversifiées.
Il génère une importante quantité de données cliniques
stockées principalement dans des systèmes informatiques locaux.
Les données ne sont ni uniformisées
ni accessibles à l'échelle provinciale.
L'échange d'informations sur les patients ne se fait pas facilement.
En plus de ces défis liés à l'interopérabilité,
la province est également aux prises
avec une augmentation des coûts des soins de santé.
Cette augmentation est attribuable au vieillissement de la population,
laquelle a des attentes élevées tant à l'égard de la qualité
que de l'accessibilité des soins de santé.
Malgré ces faits, l'Ontario est en bonne voie quant à ses efforts
pour assurer la mise en oeuvre d'un dossier de santé électronique.
D'importants progrès ont été réalisés tant au niveau provincial
par le développement et la mise en oeuvre des registres
et des référentiels de données provinciaux qu'au niveau local
avec le développement d'actifs régionaux et d'initiatives novatrices.
Bien que le thème central de l'architecture cyberSanté en Ontario
soit la connectivité, au coeur de l'architecture se situe
un engagement à l'amélioration des soins aux patients.
La transformation fondée sur les technologies de l'information
est la clé du changement dans le secteur de la santé.
Donner aux cliniciens l'accès à l'information pertinente
au moment opportun peut engendrer des soins aux patients plus rapides,
mieux informés, et plus rentables.
Lorsqu'un patient traite avec le système de la santé,
de nombreuses interactions épisodiques se produisent.
Ces multiples interactions peuvent avoir lieu avec des centres spécialisés,
des hôpitaux, des pharmacies,
et d'autres organismes de santé.
Les informations dont les fournisseurs de santé
ont besoin ne sont pas toujours facilement accessibles.
Par conséquent, la mise en oeuvre d'un DSE et d'une architecture
axée sur le patient constitue
un facteur de transformation en santé.
Tel que mentionné précédemment,
le secteur de la santé ontarien est complexe,
regroupant plus de 150 hôpitaux, plus de 23 000 médecins,
et une multitude d'organismes de soins de santé.
Chacun d'entre peut avoir son propre système informatique,
mais la plupart sont incapables de communiquer avec les autres
parce qu'ils ne sont tout simplement pas connectés.
L'implantation du DSE accessible partout dans la province
établira des ponts qui atténueront les frontières
entre les institutions et les intervenants.
Pendant que les applications nécessaires à la constitution du DSE
sont mises au point et déployées,
cyberSanté Ontario continuera de reconnaître la nécessité
de répondre aux engagements locaux au sein du réseau de la santé.
Lorsque ces défis ont été évalués,
les écarts à combler ont été examinés attentivement.
La connectivité nécessaire à la création du DSE
exige que les données circulent entre différents systèmes.
D'après les travaux d'Inforoute Santé du Canada
et l'expérience d'autres industries,
il est clair que le coût de connexion point à point est prohibitif
et que la mise en oeuvre d'une telle approche
nécessiterait trop de temps.
Il n'est tout simplement pas possible
de relier 300 000 cliniciens en Ontario
qui utilisent 13 000 systèmes
au moyen d'une approche de connexion point à point.
Qui dit connectivité dit intégration,
et cette intégration profitera aux intervenants,
aux patients, et à l'ensemble du système de santé
en réduisant le nombre de connexions point à point entre les systèmes.
L'atteinte de ce niveau de connectivité est essentielle.
Tant que toutes les facettes de données ne seront pas reliées,
il sera impossible d'avoir une vue complète
du dossier de santé du patient,
et les cliniciens ne disposeront pas des outils dont ils ont besoin
pour une offre de soins plus efficace et mieux coordonnée.
Chaque jour, des centaines de milliers de personnes
interagissent avec le système de santé.
Lorsque les gens naviguent leur système de santé,
ils y laissent des traces par leurs informations.
La réalité actuelle est la suivante.
Chaque interaction avec un médecin, un hôpital,
ou simplement une pharmacie engendre des données.
Ces informations sont enregistrées de façon peu uniforme.
Les interactions et les informations reçues peuvent être similaires,
mais elles sont fragmentées.
Une approche uniforme et normalisée s'avère nécessaire.
Peu importe le système source qui fournit l'information.
L'architecture cyberSanté offre une approche pragmatique à ce défi,
en utilisant notamment des méthodes telles que:
l'agrégation des données,
l'indexation centralisée,
des normes provinciales, des services communs
pour l'accès aux données et la présentation de l'information.
L'architecture établit la manière dont ces données sont réunies,
non pas en reliant des systèmes individuels entre eux,
mais en créant un ensemble de services communs
partagés par tous les systèmes.
Lorsque l'architecture a été conçue,
la nécessité d'établir des registres et référentiels centraux intègres
et à jour est devenue évidente.
Les données maintenues dans ses systèmes doivent être rendues
accessibles de manière confidentielle et sécuritaire
lors de chaque utilisation.
Une fois établie la nécessité de créer des registres et référentiels centraux,
plusieurs obstacles importants doivent être surmontés.
Pour ce faire, l'architecture définit un certain nombre de principes
visant à garantir la transparence, la cohérence,
l'accessibilité, la sécurité,
la confidentialité et la disponibilité.
Ces obstacles sont semblables à ceux
qu'ont connus d'autres secteurs d'activité.
Par exemple, les progrès du secteur des services financiers
sont souvent pris pour acquis, de nos jours.
Mais la mise sur pied de services bancaires en ligne
comme le système Interac,
ou la possibilité d'utiliser une carte de crédit n'importe où dans le monde
sont le fruit d'un processus lent et difficile
qui a nécessité de nombreuses années de travail.
Les données n'étaient pas uniformes d'une organisation à l'autre.
Le secteur a dû les uniformisées
pour que soit possible l'interopérabilité.
Le secteur bancaire a dû également composer
avec l'existence d'anciens systèmes.
Mais, le plus grand défi relevé
a été celui de la sécurité et de la confidentialité.
Les renseignements sur nos finances et notre santé
sont considérés comme étant hautement confidentiels
et doivent être bien protégés.
Le secteur de la santé doit composer aujourd'hui avec les mêmes défis
que d'autres secteurs ont relevés avant lui.
Le bon côté, c'est que nous pouvons capitaliser sur leur expérience
et de leurs efforts pour accélérer l'automatisation
et l'échange d'informations sécurisées.
Comme dans d'autres secteurs d'activité,
certains piliers fondamentaux doivent être respectés.
Dans le secteur de la santé, ces piliers sont les suivants:
la connectivité
et l'intégration,
la sécurité,
la confidentialité,
la gouvernance.
Les piliers que sont la connectivité et l'intégration sont critiques
à fin de soutenir l'atteinte d'une communication transparente
des données partout dans la province.
Ce fondement a conduit à la mise en place des éléments suivants:
des normes provinciales,
une architecture orientée services,
la nécessité d'un bus de services d'affaires
en tant qu'élément clé de l'architecture.
Les piliers que sont la sécurité et la confidentialité
sont inter reliés.
Les mesures de sécurité permettent d'assurer la confidentialité
des données stockées dans le DSE
ou échangées par l'intermédiaire du DSE.
La confidentialité des renseignements personnels des patients
est respectée et maintenue grâce à la mise en oeuvre de pratiques
en matière de confidentialité et de mesures de sécurité.
Plus précisément, les mécanismes comme le chiffrement,
le contrôle d'accès, la gestion des directives de consentement,
et la journalisation et les fonctions d'alerte font en sorte
que la confidentialité est intégrée dans la conception de base.
Ces mécanismes permettent d'assurer que seules les personnes autorisées
ont accès aux renseignements personnels de santé conservés
dans le DSE ou échangés par l'intermédiaire du DSE.
Le pilier de la gouvernance détermine et supporte
le mode d'orchestration de l'architecture.
Pour qu'un DSE interopérable soit d'une utilité optimale,
le gouvernement provincial doit voir à ce que les registres
et référentiels provinciaux soient très faciles d'accès.
Le DSE doit également supporter les volumes de transactions élevés
de l'Ontario, et ce en conformité avec les normes de confidentialité
et les mécanismes appropriés
de gestion du consentement du patient.
À cette fin, le DSE doit respecter
un certain nombre d'exigences.
Il doit être disponible pour tous les utilisateurs autorisés,
partout, 24 heures sur 24,
7 jours sur 7,
et 365 jours par année.
Le transfert de l'information doit se faire rapidement
pour s'assurer que les cliniciens aient accès aux renseignements
les plus à jour.
Des contrôles de confidentialité doivent être intégrés dans sa conception
pour s'assurer que les données
soient automatiquement protégées en tout temps.
L'environnement doit respecter les plus hautes normes de confidentialité
et de sécurité des données.
Il s'appuiera sur l'utilisation de concentrateurs
d'échanges de niveau provincial.
Ces systèmes de classe mondiale ont fait leurs preuves
dans d'autres secteurs d'activité comme le secteur financier.
Ces plates-formes pourront tirer profit
du réseau à haute disponibilité de cyberSanté Ontario.
Il doit permettre la transformation des processus d'affaires
et prendre en compte les exigences de confidentialité complexes
de l'environnement en santé.
Il doit être évolutif et suffisamment robuste
pour gérer les centaines de millions de transactions en santé
exécutées dans la province.
Son information doit être accessible
par tous les citoyens de l'Ontario.
Cette initiative consiste à construire des systèmes adaptables en puissance
et robustes qui offrent un accès
non seulement aux 300 000 cliniciens
dans toute la province mais aussi aux 13 millions de personnes
qui ont élu domicile en Ontario.
L'approche de l'architecture consiste à favoriser un environnement
dans lequel de nombreux partenaires
peuvent innover et partager leurs services.
La province compte beaucoup d'actifs de valeur et de ressources
talentueuses répartis dans ces institutions de soins de santé.
La province doit être en mesure d'évaluer ces actifs et de s'assurer que,
le cas échéant, les composants de l'architecture
exploitent ce qui existe actuellement.
Comme l'architecture tient compte
de la multitude des systèmes adéquats existants,
il n'entraîne pas de changements radicaux dans l'environnement.
Bons nombres de secteurs ont utilisé avec succès
la même approche pour résoudre des problèmes similaires.
Ce qui semble être une intégration transparente
des systèmes des institutions financières ne signifie pas que
les systèmes en arrière-plan sont homogènes.
Les anciens systèmes sont partout, et ils sont là pour rester.
L'architecture établie plus qu'un simple modèle conceptuel
en vue de la création du DSE.
Elle détermine la façon dont l'agence collaborera avec différents partenaires
afin de créer un système fédéré.
Elle décrit les composantes qui doivent être mises en place
comme la gouvernance afin de s'assurer
que l'architecture devienne une réalité.
Par conséquent, l'architecture n'est pas seulement
un concept théorique et architectural.
C'est aussi un modèle de partenariat.
Il précise qu'il est nécessaire d'avoir des partenaires
et de tirer parti des incroyables talents
disponibles dans la province.
A la base, il ne s'agit pas de réinventer la roue.
Il s'agit de tirer parti des actifs qui existent,
puis d'intégrer et de connecter la province.
De nouveaux actifs et de nouvelles fonctionnalités ne seront déployés
que s'il y a des écarts ou des vides à combler.
La vision d'avenir de l'architecture est la suivante:
l'accès en tout temps et en tout lieu aux dossiers santé électroniques
des patients conformément aux normes de confidentialité
et avec le consentement des patients.
Réaliser cette vision sera tout un défi.
Mais une chose est sûre, pour atteindre la réussite,
tous les actifs existants
et toutes les compétences de la province
devront être mis à profit.
Tous les participants du système de la santé devront collaborer.
En se fondant sur ces faits, l'architecture établit un cadre
de collaboration et d'innovation à tous les niveaux.
L'architecture expose un modèle de mise en oeuvre fédérée
qui permet à plusieurs parties de construire en même temps.
Elle indique les définitions standard qui illustrent comment tous les éléments
s'intègrent et interagissent tout en protégeant la confidentialité
des renseignements personnels des patients.
Elle intègre les obligations de confidentialité
et les contrôles de sécurité dans l'architecture des systèmes
et des pratiques d'affaires pour respecter les lois sur la protection
des renseignements personnels.
Elle détermine les définitions standard qui illustrent
comment tous les éléments s'intègrent et interagissent.
Il s'agit d'une plate-forme ouverte pour l'innovation
que les partenaires prestataires de cyberSanté Ontario
et les fournisseurs auront l'occasion d'examiner
afin de déterminer comment
ils peuvent maximiser leurs contributions.
Elle repose sur des partenariats solides
et soigneusement orchestrés.
Ces investissements devraient réduire les coûts et les dédoublements,
accélérer le rythme de développement et de mise en oeuvre,
améliorer la vitesse et l'accès à l'information.
Pour bien expliquer la façon dont ce réseau multi niveaux fonctionnera,
nous vous présentons les diagrammes suivants
qui illustrent l'intégration au plus haut niveau.
Cette infrastructure permettra aux intervenants de se connecter
aux applications et aux services fournis soit au niveau provincial
soit à l'une des plates-formes régionales.
Du côté gauche du diagramme,
il y a les utilisateurs du système,
l'ensemble des cliniciens de la province.
Le premier niveau de l'architecture, en orange,
représente les applications des points de service
tel que les systèmes de gestion des dossiers des patients
des hôpitaux et des cabinets de médecins.
Le niveau suivant, en vert,
indiquent les applications développées par les partenaires régionaux.
Le troisième niveau, en bleu,
représente les applications à l'échelle provinciale
mises en oeuvre directement par cyberSanté Ontario.
Les trois niveaux respectent les normes uniformes
sur la confidentialité et la sécurité.
Une solide structure de gouvernance contribue à assurer
la conformité à l'architecture,
y compris l'utilisation cohérente de services communs.
Les services communs de protection de la confidentialité
et de sécurité offre une authentification ponctuelle
et font en sorte que les utilisateurs ne puissent consulter
que les informations qu'ils sont autorisés à consulter.
Cela optimise l'accès aux applications
puisque les utilisateurs n'ont qu'à se connecter une fois
pour accéder aux données.
Plusieurs fonctionnalités sont créées par cyberSanté Ontario
et les partenaires régionaux de la province
en vertu des composants de l'architecture.
Même si le développement se déroule en parallèle dans les divers niveaux,
une structure de gouvernance bien définie offre le cadre nécessaire
pour s'assurer que les applications sont mises en oeuvre
rapidement sans créer de redondance.
L'architecture établit un ensemble de services communs
qui sera systématiquement utilisé au niveau provincial
et au niveau régional.
La technologie et les processus sont ensuite mis en place
pour s'assurer que chacun puisse profiter de ces services communs.
Le niveau supérieur contient
des applications points de service telles que:
dossier clinique informatisé,
divers systèmes hospitaliers,
panorama, le système pour la santé publique, et ainsi de suite.
Certaines de ces solutions sont développées sur mesure
tandis que d'autres sont basées sur des produits commerciaux.
Elles peuvent être modifiées de façon importante
en fonction de l'environnement qu'elles soutiennent,
mais elles représentent toujours une composante très importante
pour la connectivité.
Ces applications de points de service doivent pouvoir se connecter
aux plates-formes de partage des concentrateurs
et exposer les informations qu'elles contiennent.
Le niveau intermédiaire est nouveau dans l'architecture,
et c'est là que la majorité de l'innovation prendra place.
C'est à ce niveau que tout se produit.
C'est ici que les anciens systèmes ont une deuxième vie.
Comme cela a été mentionné précédemment,
il est important de tirer parti des travaux du passé
pour intégrer ce qui peut l'être et construire de nouveaux réseaux
seulement lorsque cela est nécessaire.
Le niveau intermédiaire
permet de concrétiser cette vision.
Ce niveau est souvent désigné comme la plate-forme
de services de cyberSanté régionale
et comprend la couche d'accès à l'information sur la santé,
le bus de services d'affaires pour l'Ontario,
les référentiels de données et documents cliniques RDC,
les portails régionaux, et d'autres fonctionnalités.
Ce niveau de l'architecture sera constitué
de trois plates-formes régionales.
Chacune d'entre elles développera des applications,
soit pour sa propre zone géographique,
soit pour l'ensemble de la province.
Chaque plate-forme régionale a accès à sa propre infrastructure
qui comprend une couche d'intergiciel standard de cyberSanté
incluant un bus de services d'affaires.
Les plates-formes régionales peuvent mettre en oeuvre
des applications en parallèle tout en adhérant
aux principes et aux définitions de l'architecture.
En tant que partenaire stratégique de livraison,
ces plates-formes régionales utilisent également des services communs
de niveau provincial qui s'appliquent à toutes les applications.
La couche d'accès à l'information sur la santé,
laquelle sera construite en quatre segments,
constitue l'infrastructure nécessaire pour soutenir ce niveau du modèle.
Voici les quatre segments.
CGTA, Connexion de la région du Grand Toronto.
CNEO, Connexion du Nord
et de l'Est de l'Ontario.
CSWO, Connexion du Sud-Ouest de l'Ontario.
Et une couche d'accès à l'information
sur la santé provinciale.
Ensemble, ces quatre segments créeront une couche d'accès
à l'information sur la santé intégrée pour l'ensemble de la province
afin de connecter les cliniciens, les registres,
et les référentiels ainsi que d'autres sources de données sur la santé.
Le premier segment qui est en cours de création
et celui du CGTA.
Comme dans le secteur bancaire où votre carte Interac
vous permet d'accéder à vos données financières en tout temps,
en tout lieu, au moyen d'une connexion sécurisée et privée,
l'architecture prévoit une connectivité comparable
pour l'information sur les soins de santé.
L'agence compte également sur ces plates-formes régionales
pour construire des référentiels de données
et documents cliniques régionaux.
Les hôpitaux concerts de nombreux documents
auxquels les cliniciens doivent avoir accès
tels que les sommaires d'épisodes de l'hospitalisation.
Il serait trop long de construire un référentiel central
et de coordonner l'ensemble des intervenants sur une telle solution.
Il est plus efficient efficace de déployer les référentiels de données,
documents cliniques à l'échelle régionale,
et permettre aux services de la plate-forme de cyberSanté
de fournir cette information là où les soins sont prodigués.
Cette approche est similaire au déploiement effectué précédemment
par l'agence pour les référentiels d'imagerie diagnostique,
lesquels ont été une réussite sur toute la ligne.
La valeur de ces plates-formes régionales est double.
D'abord, elle favorise l'innovation,
et ensuite elles délèguent la responsabilité aux personnes
qui sont mieux à même de l'assumer.
Le rôle que jouera cyberSanté Ontario
est de s'assurer que les normes et l'interopérabilité sont respectées.
Trop de rigidité et de centralisation étouffera l'innovation,
et on ne peut se le permettre.
Par exemple, il semble y avoir une surabondance
de portails dans l'ensemble de la province.
L'architecture propose la création de quatre portails principaux
qui auraient le même format, la même facilité d'utilisation,
et le même type de navigation,
mais un contenu différent.
L'un de ces portails sera provincial
et donnera accès à l'information provinciale.
Les trois autres portails seront régionaux
et fourniront aux régions leurs portes d'entrée au DSE.
Le niveau inférieur comprend les registres provinciaux,
les référentiels, et d'autres fonctionnalités offertes
à l'échelle provinciale.
Par exemple, le système d'information de laboratoire de l'Ontario ou SILO
est le référentiel central pour les informations
de laboratoire de la province.
Il est alimenté par des laboratoires publics et privés.
L'Index Personnes Maîtres d'Entreprise, IPME,
propose un emplacement central permettant l'identification unique
des usagers qui reçoivent des services,
et le registre du consentement qui permettra aux particuliers
de contrôler l'accès à leurs informations.
Les données contenues dans ses référentiels
sont conservées conformément aux lois sur la vie privée
et les meilleures pratiques reconnues.
Pour beaucoup, le mot épisodique
est celui qui décrit le mieux l'expérience du patient
dans le système de soins de santé.
Du point de vue du patient,
80 % des transactions liées à la santé
commencent par une première visite dans un établissement
de soins primaires au sein de la collectivité,
soit chez un médecin de famille,
ou dans une clinique locale.
Le patient est ensuite aiguillé vers des spécialistes,
des établissements de soins de courte durée
et d'autres centres de diagnostic pour subir d'autres tests et traitements,
ou vers une pharmacie pour obtenir
des médicaments sur ordonnance.
Ces références se produit généralement en vertu
de corridors de services géographiquement définis.
La plupart de ces établissements hospitaliers
possèdent des systèmes d'information et d'encodage
pour les sommaires d'épisodes, et le plus souvent, aussi des applications
de dossiers cliniques informatisés
où des informations plus riches et détaillées
sont conservées pour chaque patient.
L'architecture envisage un portail permettant d'extraire des données
sur demande des différents établissements connectés
pour créer une vue consolidée du profil clinique d'un patient.
Cette approche entraîne la création d'un modèle d'action
sur demande pour les cliniciens.
CyberSanté Ontario s'engage à intégrer les principes de la protection intégrée
de la vie privée préconisés par la commissaire à l'information
et à la protection de la vie privée,
et a mis en place un programme provincial de protection
de la confidentialité des renseignements.
Cet engagement permettra d'améliorer et d'étendre la culture de protection
de la confidentialité des renseignements personnels
de l'organisation et de préparer le terrain pour la mise en oeuvre
de pratiques de confidentialité strictes à l'égard
de toutes les composantes du DSE provinciale,
y compris celles élaborées
et mises en oeuvre par nos partenaires.
La création d'un ensemble global et normalisé de pratiques de sécurité
et de confidentialité permet d'accélérer l'innovation
puisque les principes de confidentialité et de sécurité
ont été intégrés dans la solution.
La confidentialité des renseignements sur les utilisateurs est ainsi protégée
chaque fois que les données sont échangées ou stockées
dans n'importe quelle composante du DSE provincial.
La connectivité et l'intégration sont parmi les nombreux éléments
qui sous-tendent le DSE provincial.
La couche d'accès à l'information sur la santé provinciale
se compose de quatre instances de bus de services d'affaires
mises en oeuvre comme une seule entité logique.
Tous les bus de services d'affaires sont conformes à un ensemble commun
de standards pour assurer la portabilité de l'application.
On peut concevoir cette approche comme la construction d'une autoroute
à quatre voies sur lesquelles les voitures peuvent se déplacer librement
entre les voies, car toutes les voies ont été construites
selon les mêmes spécifications.
La couche d'accès à l'information sur la santé provinciale
sera la porte d'entrée vers les services centraux de la province
et sera conforme aux normes d'Inforoute Santé du Canada.
Les trois couches d'accès à l'information sur la santé régionale,
CGTA, CSWO, et CNEO
seront la porte d'entrée vers les services régionaux.
Pour assurer l'interopérabilité,
ces couches seront toutes conformes à un assemblage technologique
cohérent et interopérable.
Une collaboration structurée entre cyberSanté Ontario
et les trois plates-formes régionales
appuiera la mise en commun de bonnes pratiques
et le respect des normes.
D'après notre analyse des réussites et des échecs des initiatives
de cyberSanté dans divers pays,
il est clair qu'une gouvernance bien établie et efficace est essentielle.
CyberSanté Ontario s'engage à mettre ces apprentissages en pratique
pour la mise en oeuvre du DSE provincial en Ontario,
en établissant un solide programme
de gouvernance efficace et efficient.
Nous sommes conscients que nous devons définir clairement
les responsabilités pour donner aux gens les moyens d'agir,
des moyens pour évaluer l'efficacité, et des mécanismes de contrôle
pour assurer la conformité tout en respectant
notre engagement à informer toutes les parties.
Les travaux liés à ses engagements sont des gens en cours.
En étroite collaboration avec les principaux dirigeants de la province,
l'architecture établit un programme de gouvernance pragmatique
mais efficace pour supporter la livraison du DSE en Ontario.
Cette diapositive présente le cycle de vie des soins de santé dans la province,
et illustre également le parcours du patient
dans le système de santé.
Une fois le DSE entièrement disponible,
les cliniciens seront en mesure de fournir des soins plus cohérents
organisés et holistiques grâce à la disponibilité
des données longitudinales en temps opportun.
Il est essentiel de s'assurer que les données sont sécurisées
et qu'elles ne sont utilisées que par ceux
qui en ont besoin d'après des politiques établies.
De cette façon, le DSE deviendra un élément fondamental
dans la transformation du parcours du patient.
Les patients et les intervenants santé
demeurent le focus principal du DSE.
L'architecture définit une approche pragmatique
de la gestion de la complexité des données.
Il utilise la réplication de données, l'indexation,
les normes provinciales, et les services communs
pour la transmission de données.
Il fait en sorte que les données clés requises au point services
soient toujours disponibles,
à jour, confidentielles, et exactes.
Comme elle vise à favoriser la connectivité et l'interopérabilité,
l'architecture s'appuiera fortement sur l'adoption de normes.
L'établissement des normes d'interopérabilité
n'est encore qu'à ses débuts dans les soins de santé,
et cela représente un défi de taille
pour exploiter pleinement les avantages du DSE.
L'engagement de cyberSanté Ontario
consiste à définir des normes communes d'interopérabilité
et encourager leur utilisation partout dans la province
grâce à un processus de gouvernance efficace et efficient.
L'utilisation de normes permet l'adoption d'une architecture ouverte.
C'est en mettant en place les différentes normes de messagerie,
de terminologie, et de nomenclatures appropriées
que le DSE deviendra une plate-forme ouverte
capable de partager des informations en toute transparence
entre les différents systèmes dont il est composé.
L'architecture tient parfaitement compte des objectifs opérationnels
de la province et de la plate-forme technologique sous-jacente.
Par conséquent, l'architecture établit des liens
entre la couche d'affaires conceptuelles
et la couche de technologies correspondantes dans l'architecture.
Il prend en considération le rôle crucial que joue l'architecture de l'information
en mettant l'accent sur la qualité des données,
l'intégrité, et les normes.
Tirer pleinement profit du DSE ne signifie pas seulement
mettre en oeuvre la technologie.
Cela nécessite un changement fondamental
dans les processus d'affaires.
Pour réaliser pleinement la vision et la valeur du DSE,
les cliniciens devront peut-être modifier leur processus d'affaires
pour y intégrer les dossiers de santé électroniques.
Le fait de connaître et de mieux comprendre
ce qui se passe dans le milieu
et d'avoir une meilleure compréhension de l'information
contribuera à la prestation de soins par les cliniciens
et réduira les dédoublements dans le système.
Par conséquent, l'objectif de l'architecture
est d'adopter une vision holistique au niveau de l'entreprise,
de recenser les technologies, les activités,
et l'information qui permettront de réaliser le DSE
et de transformer le secteur de la santé.
L'architecture se fonde sur la conviction qu'il faut une approche fédérée.
Les partenaires sont nécessaires au niveau régional
pour comprendre pleinement l'environnement.
Plus de 80 % des soins sont donnés par des services communautaires,
et ces derniers ne sont pas connectés.
L'état actuel du secteur varie considérablement.
On y trouve toutes les situations suivantes:
des hôpitaux sophistiqués avec une foule d'informations
et une technologie de pointe,
de vieux systèmes d'informations disparates
qui sont incapables de communiquer les uns avec les autres,
les praticiens exerçant seuls qui ne sont pas connectés,
des organisations de soins communautaires
possédant des technologies
ou des fonctionnalités de divers niveaux.
La disponibilité du DSE pour les praticiens
tout au long du cycle de prestations de soins
comblera le fossé des connaissances
et fournira au secteur des outils
et des informations de meilleure qualité pour offrir des soins aux patients.
Ce schéma est une représentation visuelle de l'architecture,
et peut être téléchargé à partir du site
de cyberSanté Ontario.
Le but est de rassembler dans un seul schéma
tout ce que nous avons couvert jusqu'à maintenant.
Cette présentation offre
une vue sommaire de l'architecture.
Il existe une vaste documentation qui décrit et explique précisément
comment le DSE sera élaboré et mis en oeuvre.
Cette information est également à la disposition des partenaires,
des fournisseurs, et des autres personnes
qui souhaitent en examiner les détails
et comprendre comment ils peuvent contribuer.
Maintenant que nous avons présenté
l'aperçu de l'architecture de cyberSanté en Ontario,
sachez qu'il est soigneusement planifié, mais n'ayez crainte,
il n'est pas complètement prescriptif.
La livraison du DSE n'est pas un événement ponctuel.
Il n'y a pas de date magique à laquelle il apparaîtra soudainement.
Le secret repose sur le déploiement de solutions locales fédérées
qui seront intégrées et connectées au moyen de normes, de technologies,
d'un travail acharné, et d'un grand dévouement.
Les éléments du DSE seront livrés progressivement
à mesure qu'ils deviendront disponibles,
selon une série d'étapes bien définies qui doivent être accomplies.
Regardons maintenant quelques unes
des réalisations passionnantes qui sont en cours.
La province passera d'une intégration de systèmes point à point
à une intégration de systèmes fondée
sur la couche d'accès à l'information sur la santé,
reliant une multitude de systèmes et de cliniciens partout dans la province.
Nous savons que la création de fonctionnalités multiples
à plusieurs reprises de manière redondante
n'est pas une utilisation efficace du temps,
des ressources, ni des fonds.
Une mise en oeuvre ordonnée de l'architecture est cruciale.
Cette mise en oeuvre sera très bien organisée,
mais très ouverte sur les plans de l'architecture et des principes.
Cela se traduira par de la livraison et la réduction
des coûts totaux de possession,
tout en augmentant la vitesse de déploiement en travaillant ensemble.
Toutefois, la vitesse de déploiement doit être accélérée.
Au niveau régional, le concept de régionalisation
ou de plate-forme a été promu
par cyberSanté Ontario.
En partenariat avec cyberSanté Ontario,
trois plates-formes régionales ont été mises en place
en fonction des impératifs commerciaux.
Il s'agit d'une approche rentable
de mise en oeuvre des services d'intégration régionale.
Le premier projet de plate-forme d'intégration régionale est le CGTA
dont la population combinée s'élève à environ 6 millions de personnes,
soit 48 % de la population ontarienne.
Cette région est dotée d'un vaste ensemble diversifié et complexe
d'environ 700 prestataires de services de soins et de santé.
Actuellement en phase de construction et de mise en oeuvre,
le projet CGTA créera une infrastructure partageable
au moyen d'une instance régionale de la couche d'accès à l'information
sur la santé et une infrastructure de portail.
Le projet CGTA aura recours
à l'intégration des services partagés
en permettant aux utilisateurs d'accéder aux solutions
et aux référentiels de cyberSanté Ontario,
tel que le système ontarien d'information de laboratoire, SILO,
ou le registre des intervenants
et le registre des usagers.
Un référentiel de données documents cliniques, RDC,
sera également créé afin de donner aux utilisateurs un accès partagé
un ensemble de sommaires d'épisodes,
de notes sur les consultations avec les patients,
et d'autres rapports de diagnostic d'hôpitaux.
Enfin, le projet CGTA prévoit un portail partagé
pour les intervenants
qui servira de point d'accès à la couche d'accès à l'information
sur la santé du projet CGTA et au RDC.
Le projet CGTA sera alors bien positionné
pour soutenir l'élaboration de dossiers de santé personnels.
Comme le projet CGTA a atteint l'état de la construction
et de la mise en oeuvre,
la planification régionale à l'extérieur du Grand Toronto
a été accélérée.
Tirant parti des leçons apprises du projet CGTA,
les projets connexion du sud-ouest de l'Ontario, CSWO,
et connexion du Nord et de l'Est de l'Ontario, CNEO,
ont été mis sur pied.
Ces plates-formes créeront également l'infrastructure partageable nécessaire
pour terminer le DSE dans toute la province,
en élaborant et en mettant en oeuvre d'autres instances régionales
de la couche d'accès à l'information sur la santé,
ainsi qu'un RDC et un portail régional.
Afin d'assurer l'interopérabilité du DSE provincial,
la province doit déployer la couche d'accès à l'information
sur la santé, qui est la couche intermédiaire.
Cela permet l'accès aux référentiels et aux registres provinciaux,
ainsi que leur intégration dans un environnement
à volume transactionnel élevé et à haute disponibilité partout en Ontario.
De plus, cet environnement doit assurer la confidentialité et la sécurité
des données au plus haut niveau.
La couche d'accès à l'information sur la santé
offrira le traitement des transactions
et un environnement d'applications d'affaires structurées.
Cet environnement sera établi d'après les principes
de l'architecture orientée services,
afin de permettre aux messages de circuler de manière uniforme
entre des systèmes d'informations disparates,
de donner accès aux référentiels provinciaux
sur la santé et à des applications d'affaires par ligne de service.
La couche d'accès à l'information sur la santé se situe à l'avant-plan,
et crée un niveau d'abstraction qui masque les mécanismes
des référentiels, des registres,
et des autres applications de base de cyberSanté.
Le concept clé est que les services de cyberSanté
sont définis par un ensemble cohérent d'interfaces d'affaires.
Par exemple, retour de résultats de laboratoires
qui restent stables sur de longues périodes de temps.
Les technologies sur lesquelles reposent ces interfaces
sont moins permanentes.
La couche d'accès à l'information sur la santé est donc conçue
pour permettre aux interfaces d'affaires d'être maintenues
indépendamment des technologies sous-jacentes.
Une fois terminée, la couche d'accès à l'information sur la santé
constituera la base de la mise en oeuvre
du DSE auprès des cliniciens partout dans la province.
Elle deviendra la plate-forme d'échange de l'information supportée à la fois
au niveau provincial et au niveau régional pour les 200 hôpitaux,
centres d'accès aux soins communautaires,
centres de santé communautaire,
et autres fournisseurs de services de santé de la province
connectant ainsi les multiples systèmes utilisés par ces institutions.
Comment tout cela sera réalisé et soutenu?
Une structure de gouvernance est mise en place
et permettra à chacun de participer
et de concrétiser la vision du DSE provincial.
Le perfectionnement des capacités ainsi que des financements ciblés
sont essentiels à la réussite.
Les ressources disponibles sont limitées,
et la province a besoin de renforcer les capacités
en matière de technologie et de processus.
Cette approche permettra de tirer parti des capacités
des partenaires prestataires et des fournisseurs,
afin de maximiser à la fois l'impact
et l'efficacité pour tout le secteur de la santé.
Pour mettre en oeuvre ces changements,
l'agence poursuit actuellement cinq initiatives parallèles
de travaux en cours.
L'architecture logique est mise au point pour compléter le design conceptuel.
Elle fournit plus de détails
en vue du développement de solutions techniques.
Les actifs de l'ensemble du réseau de la santé font l'objet d'analyses.
Il s'agit notamment des actifs des partenaires de prestations de soins,
des hôpitaux, des organismes de santé, des laboratoires,
et des actifs dans les régions.
Un plan du DSE est en cours de création.
Il contiendra le calendrier de développement
et le déploiement des composants du DSE.
Un matériel de communication et de formation
est en voie d'élaboration pour soutenir le programme global pour l'Ontario.
En terminant, le DSE est comme une ville de l'avenir.
Chaque ville s'appuie sur une infrastructure formée de routes,
de systèmes d'aqueduc, d'électricité,
et de lignes de transport en commun.
De façon similaire, l'architecture a prévu la même infrastructure de base
pour la nouvelle réalité du DSE.
A mesure que cette infrastructure sera créée,
elle favorisera l'innovation, formant une collectivité dynamique,
et connectera toutes les parties
de cette ville de l'avenir qu'est le DSE.
Il s'agit d'assurer le bon accès,
à la bonne information, à la bonne personne,
et au bon moment.
Ce sont sans aucun doute des objectifs audacieux.
Mais comme une bonne partie de la fondation est déjà en place,
et que le niveau d'innovation existe déjà chez nos partenaires,
ces objectifs sont réalisables.
L'architecture de cyberSanté Ontario concrétise cette vision.
Il s'agit d'une invitation à passer à l'action pour chacun d'entre nous.