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(Applaudissements)
Sa vie a de quoi rendre jaloux
n'importe quel fan des Beatles.
Voici Geneviève Borne!
(Applaudissements)
La preuve qu'on ne somme pas la
mêême personne : nous sommes das
la mêême pièèce côôte àà côôte.
- Bien oui, mais c'est vrai.
Et c'est drôôle, pourtant, c'est
peut-êêtre parce que toutes les
deux on a les cheveux courts
blonds en ce moment. Toutes les
deux on est des filles qui ont
changé souvent de look, mais
en ce moment, on est les deux
aux cheveux courts blonds.
Et pourtant, il y a plein
d'animatrices télé qui ont les
cheveux longs blonds ou qui ont
les cheveux longs bruns.
- Qui sont pas nécessairement
comparées.
- Qui sont pas nécessairement
comparées. C'est peut-êêtre pare
qu'il y a moins de cheveux
courts blonds? Peut-êêtre,
c'est peut-êêtre ça.
- Je dis oui, peut-êêtre, je sas
pas. Mais c'est une bonne chose
de me faire comparer.
- Il y a plus que les cheveux,
moi je trouve.
- Oui aussi.
- Mais c'est sûûr qu'on
a tellement de points en commun.
Mais ça, c'est sûûr qu'on le
sait. On a beaucoup de points
en commun, beaucoup d'affinités.
- Il paraîît que t'es en amour?
- Ah! Je suis en amour?
- Oui.
- Bien, je suis en amour
avec la musique, en tout cas;
ça, depuis toujours.
- Avec quelqu'un qui
a les mêêmes initiales que moi.
- Oh!
(Rires)
- Avec Paul McCartney!
- Bien, je l'adore. Mais tu le
sais, je l'adore, c'est mon
idole depuis toujours. Je sais
que toi c'est plus John.
- Oui, c'est ça.
- Toi, t'es plus John.
- On s'entend pas, John Lennon,
Paul McCartney : qui est
le plus hot?
- Bien, c'est parce qu'il y a un
livre de psycho làà-dessus, hei,
de quel type êêtes-vous? Oui.
Chaque fille a un fan de Beatle.
Oui, oui, celle qui va chercher
le petit laid dans la portée,
c'est les filles qui aiment
Ringo.
(Rires)
Elles vont toujours aller vers
le désespéré. Toi, tu les aimes
un peu tordus, parce que Paul,
c'est le sain.
- C'est le sweet.
- Ah, c'est le sweet.
- Oui.
- Alors il faut le dire, on va
remettre les choses en contexte.
C'est maintenant ton boss, en
quelque sorte. Comment tout ça
est arrivé?
- Bien, en fait, c'est que je
travaille pour la compagnie de
management de Paul McCartney
depuis janvier. C'est une
compagnie qui s'appelle Quest
Management. Je suis engagée par
eux. Puis depuis quelques mois,
je suis engagée comme, ils
appellent ça en anglais creative
consultant; alors consultante,
si tu veux. Puis c'est
complèètement surréaliste, parce
que je suis en train de faire
officiellement ce que je faisais
pour le fun. Parce que moi,
àà la journée longue je regardas
des documentaires sur les
Beatles ou sur Paul McCartney.
Je regardais des entrevues.
J'écoutais des albums.
Je regardais des émissions.
- Depuis que tu es toute jeune.
- Depuis tout le temps.
Puis làà, je le fais mais
je suis engagée pour le faire.
- Comment c'est arrivé?
- C'est arrivé parce que
j'avais fait une entrevue avec
McCartney àà Halifax en 2009.
Je l'avais rencontré la premièèe
fois àà Québec.
- Au Festival d'été de Québec.
- En 2008, pour le 400e.
Mais j'avais fait une entrevue,
ma premièère entrevue avec lui
en 2009 àà Halifax. J'ai gardé
contact avec son équipe, ceux
qui travaillent avec lui.
Puis il est entouré de gens
assez jeunes, le fun, ç'a
35, 40 ans. Puis je suis restée
amie avec eux, en contact.
T'sais, tu deviens amie Facebook
comme ça, t'sais. Puis avec le
temps, en restant en contact,
ils ont vu à quel point j'étais
trèès passionnée par la carrièèe
de McCartney, et tout ça.
Et je commençais àà donner
des suggestions pour le fun.
Je disais : ah, ça serait
le fun que vous fassiez ça.
- Juste de toi vers eux.
- Comme ça.
- Sans qu'ils te le demandent,
une initiative.
- Oui, c'est ça, exactement.
Puis j'ai été engagée
officiellement en décembre
dernier pour faire les entrevues
lors du concert pour venir
en aide aux victimes
de l'ouragan Sandy.
- À New York.
- Ça, c'était àà New York.
C'était le 12 du 12 du 12.
Ah oui, cette photo-làà a été
prise ce jour-làà, juste avant
mon entrevue avec McCartney,
ce jour-làà.
- Parce qu'il y avait toutes
les entrevues en coulisses,
donc, comme tu viens de dire,
pour le DVD.
- Oui, je faisais en fait des
entrevues pour un film, en fait,
qui va paraître éventuellement,
un documentaire sur les
coulisses de ce spectacle-làà.
Et donc... Mais làà, je
travaillais pas officiellement
encore pour eux mais j'avais été
engagée pour cette journée-làà.
Puis c'est au retour
des Fêêtes qu'ils m'ont dit :
"Écoute, ce que tu fais pour
nous, de nous aider et de faire
les suggestions, tout ça,
de donner des conseils...
- Mais quel genre de
suggestions? Quel genre
de conseils tu peux donner?
- Je vais donner des exemples
trèès, trèès concrets.
Làà, ils m'ont dit : "Ce que tu
fais déjàà pour nous, on aimerat
officialiser ça, on serait plus
àà l'aise si on te payait".
(Rires)
- J'ai dit OK! OK!
C'est super! Oui.
- Donc, des pochettes d'albums?
Pas des paroles de chansons!
- Je vais te donner un exemple.
J'ai reçu des applications iPad.
Parce que McCartney ressort
beaucoup son catalogue, les
anciens albums solos, les
anciens albums avec Wings,
puis sous différentes formes
évidemment parce que les
technologies ont évolué, puis
tout ça. Donc, ça peut êêtre de
regarder des applications iPad,
des albums photos, choisir des
photos. Apporter des idées, des
concepts. J'ai fait quelques
suggestions pour différentes
choses. Quelle chanson devrait
se retrouver sur telle
compilation, par exemple.
- Oui, non, c'est un peu
surréaliste, je t'avoue. Et làà,
j'ai été engagée. La semaine
dernièère, j'ai fait une autre
entrevue avec lui àà Ottawa.
- À Ottawa, qui va êêtre diffuse
sur nos ondes, donc ce samedi
soir, en prévision du spectacle
qu'il va faire au Festival d'été
de Québec la semaine prochaine.
- Oui, vraiment pour avoir
une idée du spectacle qu'il va
présenter, pour montrer que
c'est un nouveau spectacle.
Parce que les gens l'ont vu
àà Québec en 2008, mais c'est
un spectacle complèètement
différent. Donc, je suis allée
sur place. Mais làà, j'avais
accèès, j'en revenais pas,
écoute, je pouvais aller sur la
scèène. J'ai joué sur son piano.
- Ah my God!
- J'ai joué sur son piano.
- Qu'est-ce que t'as joué?
- J'ai joué Hey Jude, sur le
Magic piano. Le Magic piano,
c'est un piano qui est
multicolore, qui a été peint
dans les années 60 par un
artiste peintre, un artiste pop
britannique. Puis c'est sur ce
piano-làà que John et Paul ont
composé plusieurs chansons.
Puis j'ai joué dessus.
- Et tu l'as donc interviewé.
Tu veux qu'on en regarde
un extrait?
- Oui, OK!
- Voici un extrait de l'entrevue
avec Paul McCartney.
- OK!
(Applaudissements)
- T'sais, làà c'était la
cinquièème fois que je le
rencontrais. J'y ai jamais dit
rien, j'y ai jamais dit : t'es
mon idole, je t'aime, ta musique
c'est la bande sonore de ma vie.
T'sais, j'y ai jamais dit...
- Jamais dit depuis
que tu reconnais.
- J'y ai jamais rien dit, mais
je pense que, tu vois mes yeux
comment ils brillent? Je pense
qu'il voit dans mes yeux.
Je le regarde tellement
avec admiration...
- Est-ce que tous les sujets
sont ouverts, où il y a des
trucs vraiment tabous où tu sens
que tu ne peux pas aller?
- Bien, je pense que c'est assez
ouvert, en fait. Ce qui est
le fun, mon moment préféré
dans l'émission qui va passer
c'est qu'on a parlé du fait
qu'il joue certaines chansons
des Beatles pour la premièère
fois de sa vie. Parce que
les Beatles ont arrêêté de
tourner en 66, ce qui fait
que quand ils étaient en studio
aprèès, ils enregistraient des
chansons d'une façon trèès
complexe. Ils pouvaient faire
des trucs àà la guitare trèès
compliqués, tout en faisant
une autre mélodie vocale,
tout en faisant un autre truc
musicalement qui était complexe,
en sachant qu'ils ne
les joueraient jamais
un spectacle ces chansons-làà.
Sauf que làà, aujourd'hui,
il s'est donné le défi
de les jouer ces chansons-làà.
Puis au lieu de partager
l'instrumentation,
les arrangements avec les autres
musiciens, il dit : non, non,
je vais le faire. Et làà, c'est
super difficile. Il dit que
c'est comme se taper sur la têêe
et se frotter la bedaine en mêêe
temps. C'est la mêême chose.
- OK! Toi t'es capable.
(Rires)
Alors en terminant,
tu es aussi porte-parole
du Festival mode et design.
- Oui.
- Bien, je sais pas, quelques
mots sur peut-êêtre un évèènemet
àà ne pas manquer, ou deux.
- Oui, en fait, c'est super.
On a un président d'honneur,
Jean-Charles de Castelbajac
cette année. Donc, il va y avoir
plusieurs événements reliés àà a
carrièère, tout ça. Puis je fais
ma premièère mise en scèène du
show de fermeture. Hein?
- C'est le thèème du jour,
la mise en scèène.
- Oui, c'est ça!
- C'est un défilé rétrospectif?
- Oui, parce qu'au Festival mode
et design c'est des défilés
àà chaque demi-heure assez
classiques; tu sais, du runway.
Mais en fin de soirée, àà 22 h,
c'est des shows concepts,
puis je fais le spectacle
de fermeture. Ça s'appelle
Mutation. C'est sur le fait
qu'on devient de plus en plus
machine, de moins en moins
humains. Donc, sur la passerelle
il va y avoir des clones,
des androïdes, des robots
et un hommage àà David Bowie,
que tu adores.
- Oui, et j'adore aussi le
Chaîînon, et il y aura un défilé
aussi pour les 80 ans du Chaîînn
le 2 aoûût àà 22 h aussi.
Bien, c'est un vrai plaisir de
t'avoir, évidemment ce soir,
Genevièève.
- Merci.
- Alors Rendez-vous avec Paul
McCartney va êêtre diffusé ce
samedi àà 22 h 40 sur nos ondes,
le Festival mode et design, lui,
va êêtre du 31 juillet au 3 aoû.
Genevièève est également
ambassadrice de Vision Mondiale
Québec et Belle et bum revient
cet automne. On va mettre tous
les détails des actualités de
Genevièève et de tous nos autres
invités sont sur notre site