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Ontario Corn Fed Beef Bonjour, je m’appelle Jim Clark; je suis
directeur général de la Ontario Cattle Feeders Association, qui offre la marque Ontario Corn
Fed Beef. Nous sommes aujourd’hui à la ferme de David et de Doug Kaufman, à Woodstock,
en Ontario, dans l’une de leurs étables à bovins.
Nous vendons le produit Ontario Corn Fed Beef. Nous avons pris l’initiative de rendre le
bœuf produit en Ontario accessible dans les comptoirs de la province pour que les consommateurs,
en allant faire l’épicerie et en choisissant leur viande, puissent apercevoir un logo de
l’Ontario facile à reconnaître, accompagné du symbole « Ontario Terre nourricière »
sur les emballages de viande produits en Ontario. C’est leur garantie qu’ils achètent des
produits locaux, fabriqués dans la région. Nous travaillons sur deux plans. Nous sommes
très investis dans le secteur de la vente au détail et nous avons un volet restauration,
dont les produits sont vendus dans les restaurants et dans des endroits spécialisés. [um] Il
y a aussi 120 boucheries fines qui font partie du programme Ontario Corn Fed Beef depuis
ses débuts il y a 10 ans. L’année passée, nous avons signé une
entente de cinq ans avec Loblaws qui touche 156 magasins. Puis, pas plus *** qu’hier,
nous avons conclu une entente avec 47 autres magasins Loblaws. Cela nous place dans les
étalages de quelque 200 grands magasins de vente au détail.
[c’est c’est] C’est incroyable de voir les résultats que l’entente avec Loblaws
a générés. Dans les magasins ‘Your Independent Grocers’, ‘Valu-Marts’ et Zehrs, et
dans les marchés Bloor Street Markets, Loblaws nous parle d’une forte hausse (11 %) des
ventes de bœuf dans ces magasins. La satisfaction de la clientèle a également augmenté de
5 % et la perception globale des clients, de 4,3 %. Des chiffres importants pour un
petit programme comme le nôtre. Si j’avais un conseil à donner à quelqu’un
qui se lance dans le domaine, c’est de se fixer un objectif à long terme. Les résultats
ne se produiront pas du jour au lendemain, et la patience est de mise. Toutefois, il
faut à tout prix, une fois sur le marché, être en mesure de respecter ses engagements.
C’est une question de succès ou d’échec. Donc, en commercialisant ses produits, il
faut être certain d’avoir un produit à la hauteur de ses prétentions, et il faut
être bien préparé, c’est-à-dire connaître ses clients et déterminer le public cible
de la marque. Une marque, c’est bien plus que de simplement avoir un produit. Je crois
donc qu’il est important de faire des recherches pour chacun de ces volets; c’est la clé
du succès, et du succès du produit. À mon avis, notre plus grand défi est de
devoir concurrencer, dans un marché libre, des multinationales qui ont des budgets de
commercialisation et de promotion illimités. Pour des particuliers ou des petites associations
comme la nôtre qui tentent de percer le marché, il est très difficile d’obtenir cette reconnaissance
et d’atteindre une qualité de produit qui attirera l’attention du consommateur dans
les points de vente. Dans notre programme, le prix est fixé par
les grossistes. Bref, nous produisons le bétail, les producteurs détiennent la marque, et
les grossistes et les transformateurs achètent le bétail aux producteurs, et le commercialisent
ensuite auprès du consommateur. Les qualités du grossiste. En raison de l’ampleur
du programme, nous faisons appel à quatre grossistes en Ontario.
Tout est une question de partenariats. Non seulement dans le programme, mais aussi d’autres
organismes avec qui on peut s’associer pour ce qui est de la traçabilité ou de l’ensemble
du volet salubrité des aliments, et dont on peut également faciliter le travail. Il
faut aussi leur livrer un produit qu’ils peuvent commercialiser et qui leur permettra
de faire fructifier leurs affaires. Beaucoup de personnes sont expérimentées.
Je crois toutefois qu’il y a beaucoup d’expérience théorique, mais il faut également une expérience
pratique. Si quelqu’un veut se lancer sur le marché, eh bien qu’il le fasse, mais
il doit d’abord faire ses recherches et fixer ses objectifs, et ne pas oublier qu’il
faut toujours viser l’excellence.