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Ça y est, on est en direct !
C’est la 2e partie de notre Google Hangout
depuis le Studio. Je suis avec Christiana.
La voici !
Pour celles qui n’arrivent pas à se connecter,
on est en train de régler ça.
On va commencer et vous pourrez nous rejoindre.
Ça va marcher.
On va peut-être commencer avec la première arrivée.
Maya, tu veux poser ta question ?
Bonjour, j’ai 20 ans, je suis de Richmond.
Je fais des études de journalisme et de mode.
Je voulais savoir comment tu développais ton réseau.
Tu as l’air d’être tellement à l’aise avec les gens.
Moi, dès que je rencontre des gens, je me renferme.
Comment fais-tu, toi ?
Le networking, c’est pas trop mon truc.
Mais j’adore discuter,
et je m’intéresse aux gens.
Je ne suis pas du genre à distribuer mes cartes de visite.
J’ai toujours eu du mal à être super pro.
Quand j’étais jeune illustratrice, j’avais vraiment du mal à me vendre.
Mon blog m’a vraiment servi de carte de visite.
J’attirais l’attention des gens avec.
Pour te répondre concrètement,
je fais peu de networking, je ne vais pas à toutes les fêtes,
j’essaie de bâtir des vraies relations avec les gens qui m’intéressent
quand le terrain me semble fertile.
Si j’ai un coup de cœur pour une personne,
peut-être que quelque chose se dessinera.
Je sens vraiment quand les gens essaient le networking avec moi.
Certains le font subtilement, tant mieux.
Moi, je n’y arrive pas, du coup le blog m’aide vraiment.
Mais ça peut aussi être un autre outil web…
Il ne faut pas se forcer…
Il faut garder une dimension humaine.
Donc inutile de se forcer à être hyper communicative.
Tu peux te dire : OK, je suis timide, j’ai du mal à me vendre,
mais je peux faire les choses différemment,
en ouvrant une boutique ou en collaborant avec des gens.
J’ai rencontré une fille, l’autre jour, Saada.
Elle adore faire la fête, mais pas le soir.
Du coup, elle rassemble des amis pour faire la fête l’après-midi.
Ça marche super bien, elle rencontre plein de monde.
Parfois, on est plus à l’aise quand on fait des trucs avec les gens.
Il faut faire en fonction de sa personnalité,
c’est comme ça qu’on développe son réseau efficacement.
- Merci beaucoup. - Je t’en prie !
Tu as d’autres questions ? J’ai bien répondu ?
- J’ai ma réponse, merci. - Tant mieux.
Ensuite, on a Catherine.
Oui, je suis Catherine, de Dallas.
Je voulais savoir, en tant qu’illustratrice, modeuse et photographe,
comment tu avais réussi à vivre de tes passions,
et ce que tu conseilles aux gens qui s’intéressent à la mode
mais viennent de backgrounds un peu insolites.
Donc tu as différents centres d’intérêt…
Je vais faire des études de droit, ce qui est moins conventionnel
que des gens qui sont en école de mode
avec une voie toute tracée. C’est un point de vue différent.
Il y a deux façons de voir ça.
D’un côté, dans la mode, on a besoin de juristes,
si tu veux rester juriste.
Tu pourras travailler dans la mode…
Ce n’est pas mon domaine, mais toutes les marques ont un avocat. Moi aussi.
Tu pourrais démarcher les marques en disant :
« Voilà, j’adore la mode » et te bâtir un portfolio.
Mon avocat travaille exclusivement dans la mode.
C’est une bonne façon de travailler dans ce domaine.
Si tu ne veux pas être avocate et travailler dans la mode…
Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a plusieurs solutions…
Moi par exemple, quand j’embauche des gens,
je ne regarde pas vraiment…
les diplômes ou l’expérience…
Je veux des gens motivés, intéressés, qui sont là…
Parfois, dans la mode, il faut bosser jusqu’à minuit…
J’ai besoin de gens fiables.
Quel que soit le poste, il faut être ultra-motivé.
Quand on est bon, motivé… Je le répète souvent en interview,
j’essaie de trouver des gens qui aiment ce que je fais.
Pas forcément des fans,
mais je veux qu’ils soient là s’il y a un problème à régler.
C’est très important.
Si tu es motivée, les gens auront envie de te former,
ils t’aideront à progresser, ils auront besoin de toi.
Moi, j’ai toujours envie d’embaucher les gens intéressants,
quitte même à créer un poste.
La mode, c’est une histoire de passion
mais c’est aussi beaucoup de travail…
Il faut beaucoup donner pour y entrer.
Comment je le disais dans le 1er Hangout,
quand on a plusieurs centres d’intérêt, on peut les associer à la mode.
Une fille me disait adorer la musique…
On peut très bien associer mode et musique,
devenir consultant musical pour des marques.
On peut toujours mettre à profit son expérience.
Merci.
Tu as d’autres questions plus spécifiques ?
Ça m’aide déjà beaucoup. Tu peux peut-être aussi parler
de ton expérience, de la façon dont tu as associé tes différentes passions.
Autre chose. Tu es à Dallas et tu voyages beaucoup.
Je suis déjà allée à Dallas, ça bouge pas mal là-bas.
Mais ça peut être bien de passer un an ou deux à New York
pour connaître les rouages de la mode.
Tu te rendras service, tu auras une meilleure vision de la mode,
Ensuite, tu pourras aller travailler ailleurs.
En ce qui me concerne, tout est arrivé de façon inattendue,
ça s’est développé naturellement,
je n’ai jamais vraiment planifié telle ou telle chose.
Maintenant, je le fais. Désolée, on a de la visite.
Maintenant, oui. Le blog a 7 ans,
c’est devenu une entreprise.
Je me sers de toutes mes expériences passées,
celle d’attachée de presse dans le cinéma,
de la petite boutique que j’ai ouverte plus jeune.
Tout ça me sert tous les jours.
Être différent, ce n’est pas un problème, dans la mode.
- Ça te va ? - Oui.
Je vais voir si on a…
Elles arrivent à se connecter ? Non ?
Le lien ne marche pas ?
Bon, je vais prendre ta question, Iva.
Les autres ont des problèmes de connexion.
Si vous voulez poser vos questions par email, j’y répondrai.
Allez-y, et on s’en occupe.
Iva, j’écoute ta question.
Oui. J’ai 23 ans et je vis en Allemagne.
Je viens de terminer mes études de mode,
et cette année, j’ai fait des stages.
J’ai compris que ce n’était pas la mode qui m’intéressait,
mais plutôt le stylisme, la photo et l’écriture,
ou même l’édition, car j’adore la mise en page.
J’ai essayé de combiner tout ça pour faire un webzine,
et ça me plaît.
Ma question : quand on a payé une école de mode,
qu’on a fait des stages, souvent non rémunérés…
Comment financer son projet quand on n’a pas d’aide ?
Faut-il trouver un job à plein temps
ou essayer de trouver des sponsors ou des investisseurs ?
Quelle est la meilleure solution ?
C’est très intéressant et je n’ai pas de réponse précise,
tout dépend du stade auquel on en est.
Et les stages, c’est évidemment très dur financièrement,
même si c’est indispensable pour apprendre.
Certaines personnes ont plusieurs jobs à la fois.
A N.Y., ça n’effraie pas les gens, même si c’est épuisant.
C’est un peu ce que j’ai fait pendant mes études.
Mes parents m’ont toujours poussée à travailler.
J’étais à la fac de septembre à juin, et en juillet-août, je bossais
pour gagner de quoi vivre.
Le reste de l’année, je donnais aussi des cours.
Si j’en crois mon expérience,
je sais que si on a besoin d’argent, il faut aller le chercher.
J’ai aussi compris que je n’avais pas besoin de tant d’argent que ça.
Je partageais un appartement avec des amis,
et je faisais attention à ce que je dépensais.
Je n’avais pas de quoi voyager alors je faisais du stop.
Parfois, j’en avais marre, j’avais envie d’acheter des trucs,
mais j’arrivais à être heureuse sans trop d’argent
et ça ne m’empêchait pas de vivre.
Quand j’étais illustratrice, je n’avais pas de salaire,
du coup, j’enchaînais les petits boulots,
en essayant de trouver les meilleurs plans possibles,
genre serveuse dans un resto où les pourboires sont généreux.
C’est un moment intéressant, on apprend
qu’on doit se battre pour obtenir ce qu’on veut.
Il faut du courage… et faire avec ce qu’on a.
Tu as envie d’être rédactrice en chef, ça peut prendre du temps,
personne ne viendra te chercher,
mais ça peut marcher.
Si quelqu’un me demande un stage
mais qu’il a besoin de deux jours off pour gagner de l’argent,
j’accepterai, si cette personne est ultra-motivée.
J’en reviens à ce que je disais à Catherine.
Quand on veut travailler dans la mode et qu’on passe un entretien,
il faut montrer sa motivation, être à l’heure, se donner à fond,
ne pas compter ses heures,
Du coup, les gens ont envie de vous aider et de vous garder.
Il faut essayer de se rendre indispensable.
Ici, on a une stagiaire, Krista. Quand elle n’est pas là, on la réclame !
C’est un bon compromis car il n’y a pas de solution miracle.
Personne ne vous financera, à moins d’être hyper malin.
Quand on n’a pas d’argent, il faut bosser !
Tu as d’autres questions ?
J’en ai plein, mais ça prendrait des heures !
Tu peux m’en poser une autre.
Avant de lancer ton blog, j’ai lu que tu avais bossé pour un cinéma.
Tu avais déjà envie de faire du html, de la photo et de l’illustration, à 20 ans ?
Comment ça s’est mis en place ?
Franchement, j’étais vraiment paumée.
Je ne savais pas quoi faire.
Je n’étais pas particulièrement attirée par le cinéma.
Mais il y avait un musée. Etant étudiante en comm,
je me suis dit que j’allais demander un stage.
Le musée abritait un cinéma. Pendant mon entretien,
le type du cinéma m’a trouvée cool,
il m’a appelée et j’ai fait mon stage avec lui.
C’était un pur hasard.
C’était quoi, déjà, la question ?
Comment est-ce que tout s’est mis en place ?
Ce que tu fais maintenant, tu en avais rêvé ?
Non, mais maintenant oui.
Au début, les gens m’ont dit : « Tu vas pouvoir faire plein de trucs.
« Tu vas voyager, etc. » Et moi, j’étais très…
Mon problème, c’est que j’étais trop modeste.
Genre « Mais non, pas du tout. Je ne suis pas douée. » Tout le temps.
Personne ne m’avait jamais dit que j’avais du talent.
Mais ton blog est tellement positif !
Quand tu fais une bourde tu racontes ça avec humour !
Il y a toujours un message positif. Ça me semble fou.
Je sais mais à l’époque, c’était l’horreur.
L’humour et l’autodérision viennent de là.
Je ne croyais pas en moi, artistiquement parlant.
En ouvrant le blog, je ne savais pas quoi faire.
J’ai commencé dans le cinéma…
- Grâce à tes chaussures, c’est ça ? - Exactement !
Je venais d’acheter des chaussures, elles ont plu au mec du cinéma,
et du coup, il m’a appelée !
La vie est imprévisible !
Bref, j’ai eu ce stage,
et j’ai réalisé que j’étais capable de bosser dans un bureau.
Je n’étais même pas sûre d’être faite pour la vie normale.
Mais parents avaient un restaurant, ce qui n’a rien à voir.
Comme j’adorais l’illustration, j’ai décidé de me lancer.
Mais je n’avais aucun contact, aucune expérience.
Pour résumer, l’illustration, ça a été un désastre.
Je ne savais pas quoi faire, je n’avais pas de relations,
je n’y connaissais rien.
Mais finalement, petit à petit, ça a démarré.
Et j’ai ouvert le blog pour présenter mon travail.
Mais ce n’était pas un rêve.
Il y a 7 ans, les blogueurs ne gagnaient pas d’argent,
personne n’état célèbre.
C’était juste pour montrer mon travail.
En gros, ça prouve…
qu’il faut suivre les signes.
Aller vers ce qui t’intéresse.
Si tu suis ta voie…
Mes parents voulaient que j’aie un boulot normal,
que je gagne de l’argent…
Ils me voyaient diplomate parce que j’avais évoqué l’idée.
Mais ils ne voulaient pas que je devienne artiste.
Si je les avais écoutés, ça irait sans doute aussi,
mais je n’aurais pas découvert Internet, etc.
Tu m’interrogeais sur le html, tout ça…
J’ai fait le site pour présenter mes dessins,
j’ai vu qu’il fallait maîtriser le html.
Je me suis documentée et sans être une passion,
j’aime vraiment ce qui touche à la technologie.
Je maîtrise le html, c’est moi qui gérais le blog.
Quand ça s’est corsé, j’ai pris un webmaster.
Tout s’est imbriqué.
Une dernière petite question ?
Quand les gens veulent travailler avec toi,
ils veulent ton CV, ou ils trouvent juste ton blog génial ?
- Mon CV ? - Oui.
Non, jamais !
Je n’en ai pas, et si j’en avais un, il serait nul…
Genre : « Et ce trou entre ces deux années ? »
« Ah, c’est parce que je n’ai rien fait.
« Ou que j’étais partie en voyage. »
Non, je n’ai jamais utilisé de CV.
La vie n’est pas si carrée, il y a plusieurs voies possibles.
Un CV, c’est toujours bien quand on a des entretiens…
Moi, je regarde un CV comme ça…
« Très bien, mais parle-moi de toi. »
Ça dure deux secondes…
Franchement, les CV, ce n’est pas trop mon truc.
Christiana, je n’ai même pas regardé ton CV, si ?
Je n’ai jamais vu son CV.
- Pourtant, je suis là depuis février. - Elle nous a envoyé une lettre.
- Manuscrite ou par e-mail ? - E-mail.
C’était un long e-mail avec mon CV en PJ.
Disant qu’elle adorait notre travail…
On a lu, et on s’est dit : « On va la prendre en stage. »
Et au bout de cinq jours, je lui ai proposé un poste.
Et je n’ai jamais vu son CV. Au fait, tu as fait quoi ?
Elle était motivée, elle a compris tout ce qu’on attendait.
La ponctualité, l’application…
C’est important de bien faire les choses.
Avoir le sourire aux lèvres, la pêche. C’est important.
Une attitude généreuse… C’est ce dont j’ai besoin.
Mais il faut savoir que c’est très rare.
Souvent, les gens croient qu’ils veulent bosser…
Mais en fait, non.
Ils veulent un titre, un bureau et rester là sans rien faire.
Quand on trouve des gens motivés, on les garde !
Voilà… Alex, j’ai regardé ton CV ?
Oui, j’ai regardé son CV et son portfolio.
J’étais plus curieuse à l’époque.
Je n’arrête pas de faire des CV. Dès que j’ai un boulot, je les brûle !
Surtout pas…
Une autre chose, très vraie.
On a fait passer des entretiens au studio.
Ça prend du temps, les entretiens, ça ne s’improvise pas.
Une personne arrive et son CV, c’était…
… genre ça.
Donc c’est bien de présenter un truc propre,
de montrer qu’on est compétent.
C’est un gage de sérieux.
On peut aussi dire : « Prenez-moi 3 jours, vous verrez ma motivation. »
Mais il faut être motivé.
Ce qui compte beaucoup, c’est la lettre…
- La lettre de motivation. - C’est très important.
Je la lis et si je sens qu’elle a été envoyée à mille personnes,
ça ne m’intéresse pas.
La personnalisation, c’est très important.
Voici quelques conseils à suivre pour un entretien.
D’abord, on se renseigne sur les habitudes vestimentaires.
Mettons que c’est un entretien chez J. Crew.
C’est juste à côté, je sais comment ils s’habillent là-bas.
Je m’en inspirerais pour un entretien là-bas,
avec un côté plus formel en signe de respect.
On arrive avec un joli CV, tiré en plusieurs exemplaires.
On arrive à l’heure, voire 5 mn en avance.
La lettre de motivation doit être très personnelle.
On se renseigne bien sur l’équipe…
Tout ce qui fait…
J’aime sentir qu’on a lu le blog, qu’on le connaît un peu.
Comme ça, on gagne du temps et on sent la motivation.
Il faut écouter les questions qu’on vous pose
et répondre simplement, avec sincérité.
C’est déjà un bon début.
J’ai la question d’une Sophia qui devait être avec nous.
Donc je vais jouer son rôle une seconde.
Elle se demande si tu trouves aussi
que la mode est un univers un peu superficiel.
Elle a des doutes sur son orientation,
parce qu’elle adore la mode.
Je ne sais pas qui t’a dit ça
mais mes parents disaient un peu la même chose,
que la mode était superficielle.
Sans donner de chiffres, c’est un marché très porteur,
notamment en France et aux Etats-Unis.
On peut trouver un bon boulot et bien gagner sa vie.
Ça fait vivre beaucoup de monde, ce n’est donc pas superficiel.
Comme l’alimentation, s’habiller est une nécessité.
Cet argument ne devrait plus être utilisé.
Comme je travaille dans la mode, pour moi, c’est évident.
On a besoin de gens talentueux, passionnés…
Il y a du travail, pas simplement pour les créateurs.
Il n’y a pas que des rédactrices mode ou des couturiers, on peut être juriste,
comptable… le mien bosse beaucoup dans la mode.
On trouve de tout à différents niveaux.
- Le studio est très bruyant. - Tout le monde arrive.
On va conclure, si tu pouvais juste donner quelques conseils
sur les orientations professionnelles.
Je parle beaucoup, non ?
Je ferai plus court la prochaine fois.
Pas de souci.
Quelle est ta question ?
Je répète. Comme j’ai plusieurs centres d’intérêt,
illustration, photo, écriture…
Comment je fais pour tout mener de front ?
Je vais te laisser pour répondre.
C’est le plus dur.
Là, je devrais finir une illustration pour demain.
Je prépare aussi un shooting
Il me faut une styliste, une fille, un lieu, une planche d’inspiration.
On prépare aussi un shooting, même deux, pour le blog.
A 14 h, je dois aller… C’est où, déjà ?
Shooter une marque dont on veut parler sur le blog.
Donc c’est la folie… en permanence.
Je n’ai pas de secret, je suis juste très bien entourée.
Je ne peux pas gérer les détails, les filles s’occupent de tout
pour que je puisse me concentrer sur l’essentiel et rester créative.
Là, je travaille sur un projet de livre.
- Je le veux !! (« I want to buy it ») - Super.
J’ai l’idée depuis deux ans mais ça n’avance pas,
donc je vais même aller passer deux jours à l’hôtel à NY
pour sortir du cadre professionnel et me concentrer dessus.
Je ne suis pas magicienne, j’essaie de faire un truc à la fois
et de garder la tête hors de l’eau.
Quand on est très sollicité, ce qui compte, ce n’est pas tant moi,
mais l’équipe qui m’entoure.
Je travaille avec des gens géniaux qui savent ce qu’il faut faire.
Parfois, c’est juste me commander à manger.
Ou alors implémenter une nouvelle stratégie.
Quand on est débordé, il faut déléguer.
La première fois que j’en ai parlé à mon psy….
Eh oui, ma vie est pleine de psys !
Je lui disais : « Je n’arrive plus à répondre à mes mails.
Sinon, ça me prend trois heures.
Je reçois tellement d’emails avec le blog et mon travail.
Que dois-je faire ? Répondre aux e-mails, travailler…
Je ne vois plus mes amis… »
« Tu as déjà entendu parler d’une assistante ? »
Pour moi, c’était réservé aux gens qui ont un vrai travail.
Et ma psy m’a dit que j’avais besoin d’une assistante.
Donc elle me dit ça, et moi, genre « Mais non ! »
Il m’a fallu trois mois. Un jour, Tim, mon traducteur,
m’a envoyé un mail : « Si tu as besoin d’un assistant, je peux t’aider. »
Du coup, on s’est rencontrés et j’ai accepté.
C’était la 1re fois et ça a changé ma vie.
Parfois, certaines mesures s’imposent.
Je n’avais pas réfléchi à un salaire, mais ça a marché.
Voilà… Tout ça, c’est grâce à mon équipe.
Bon, je vais vous quitter !
Merci beaucoup !
Désolée pour ceux qui n’ont pas pu être là.
Merci à vous, les filles.
J’espère vous avoir aidées. On recommencera.
Merci !
Au revoir.