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Ces vaches, nommées Pauline et Précieuse, appartiennent à la race Canadienne.
Élevées en France aux XVIe et XVIIe siècles,
les vaches de cette race ont d’abord été importées de Normandie et, par la suite, de Bretagne et de Gascogne.
Comme elles étaient prédisposées aux rudes hivers québécois,
elles ont été élevées pendant près de trois cents ans pour le lait, la viande et le trait.
Au milieu du XIXe siècle, la population canadienne croissant et l’urbanisation prenant de l’ampleur,
les vaches de race Canadienne se sont avérées inadéquates
pour satisfaire à la demande de lait : ce ne sont pas de très bonnes laitières.
Les agriculteurs ont alors commencé à croiser la Canadienne avec de meilleures laitières,
comme la Holstein, ou à remplacer leur cheptel.
En 1895, agriculteurs et éleveurs ont formé la Société des éleveurs de bovins canadiens
afin de préserver la pureté de leurs troupeaux.
Malgré ces efforts, la race Canadienne pure était menacée d’extinction en 1940 à cause des croisements.
Aujourd’hui, il y a environ 200 vaches pur-sang de cette race au Québec.
Le Musée de l’agriculture du Canada tente d’inséminer Pauline et Précieuse
avec la semence de taureaux de race Canadienne des Îles de la Madeleine.