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Véronic DiCaire; et bientôôt,
elle sera "Verronic"!
♪♪ ♪♪ ♪♪ (Applaudissements)
♪♪ ♪♪ ♪♪ (Applaudissements)
♪♪ ♪♪ ♪♪ (Applaudissements)
Ouais! Re-bienvenue sur le
plateau!
- Bien, ça me fait plaisir
d'êêtre làà. C'est toujours...
Allôô Rosie!
- C'est Rosie!
- Allôô, belle fille!
Tu viens-tu? Non? OK.
- Je l'ai-tu bien dit?
C'est pas juste toi,
c'est tout le monde.
- Oui, oui, d'accord,
elle fait sa...
elle fait sa vie.
- Ça prend de la bouffe.
- Si t'as pas de saucisses dans
tes poches, elle viendra pas.
- C'est ça, c'est ça, non.
Elle fait sa vie. OK.
- Est-ce que j'ai bien prononcé?
"Verronic"?
- "Verronic"!
- "Verronic".
- On m'a dit "Verronic" hier.
Yeah. Yeah. Je dis : yeah!
Comme si je...
- T'es bien partie!
- Écoute!
- T'es bien partie!
Cette semaine, par hasard,
j'ai croisé ton attachée
de presse la journée
de la conférence de presse.
Et làà, elle me dit :
on attendait 20 médias,
il y en a eu 60; on pensait
faire une couple d'entrevues,
on en a fait pendant trois
heures. Elle avait l'air d'êêtre
surprise et de dire que t'étais
surprise par ça.
- Mais moi-même j'étais surprise
de la réaction, de voir que
les médias étaient tous au
rendez-vous pour cette belle
nouvelle-làà. Puis c'est sûûr
que je me disais, ils vont...
C'est sûûr que c'est un secret
qui était pas un trèès grand
secret, parce que ça fait
longtemps que j'en parlais
de mon aventure àà Vegas.
Mais quand on a vu ça, on a été
trèès, trèès surprises de voir à
quel point les gens avaient hââe
qu'on en parle concrèètement de
cette aventure-làà, puis j'étais
trèès, trèès touchée de voir...
Parce que, tu sais,
ça fait quand mêême trois ans qe
je suis en... que je faisais des
aller-retours entre la France,
l'Europe et ici, on n'a pas le
temps de sentir le pouls de ce
qui se passe des fois. Et làà,
je me disais : ah! my God!
J'en revenais pas de voir
àà quel point on avait...
ils avaient répondu àà l'appel.
- Alors... Vas-y.
- Quand avez-vous découvert que
vous aviez cette capacité de ne
plus êêtre vous tellement vous
imitez bien?
- C'est... Je pense que j'ai
toujours fait des imitations
depuis que je suis toute petite,
j'imitais... j'imitais...
- La soeur à l'école.
- J'imitais mêême Pauline Martin
vous imiter.
- Ah! Oui?
- J'adorais ça. Ah! Oui, les
yeux puis tout, làà, et puis
je... j'aimais ça faire rire
mes amis dans la cour d'école.
Donc, je pense que ça date
de trèès loin. Et quand j'ai
commencé àà travailler vraiment
sérieusement sur mes imitations,
c'est làà que j'ai vu que j'avas
une certaine facilité. Puis àà a
plus grande surprise, c'est làà
que je me suis... je me suis dit
que je pensais pas que j'étais
capable d'embarquer autant
dans les personnages.
- Mais avez-vous retenu ce
talent-làà, cette facette-làà
pour essayer de pousser la
chanteuse? Parce que vous êêtes
une chanteuse.
- Non, j'étais une chanteuse
avant.
- Bien oui.
- J'étais vraiment une chanteuse
avant.
- C'est ça.
- Et les imitations sont venues
aprèès.
- Oui. Je sais, Chicago...
- Mais je pense que dans le
fond, j'ai toujours été une...
Bien oui, exact, Chicago et
tout.
- Moi ça m'étonne que vous soyez
pas curieux de Pauline Martin
qui vous imitait.
- Hé! Mais ça fait longtemps.
Mais Pauline Martin était
excellente.
- C'est correct.
- Je peux pas "toper" ça,
je peux pas "toper" ça, arrêête.
- Oui, mais Pauline Martin,
j'ai un peu... j'ai un peu
brisé sa carrièère en me coupant
la moustache, parce que làà,
si je me coupe la moustache,
Pauline, elle était faite, làà.
Mais c'était tellement...
- C'était extraordinaire.
- Je pense qu'elle a fait avec
Mongrain ce que Dominique Michel
avait fait avec Chartrand.
- Exact. Exact.
- Inimitable.
- Exactement.
- Une imitatrice inimitable.
- On peut plus vous toucher,
Monsieur Mongrain.
- Mais un petit peu, làà,
mêême si ça fait longtemps.
- Un petit peu? Hé! Non,
je sais mêême pas... Non,
moi, je veux dire, c'était
les yeux, c'était... c'était
vraiment ça, c'était parler,
la gestuelle. Hé! Ça fait
longtemps, làà.
- Oui.
- Ça fait longtemps.
- Mais on le dit pas.
- Alors, dans le concret,
t'as parlé de concret,
les gens avaient hââte de voir
concrèètement comment ça allait
se passer àà Vegas. Concrèètemet
moi je veux savoir, parce que
làà, tu sais, t'es rendue une
star, je sais que le mot te fait
grincer puis que, tu sais, bon.
Ta vie, làà, concrèètement,
elle ressemble àà quoi? As-tu...
C'est-tu des chauffeurs qui
te déplacent? Est-ce que t'as
une assistante personnelle?
La dernièère fois que t'as acheé
une pinte de lait, c'était
quand?
- Non, non, non, non. Je vais
encore dans mon petit IGA dans
les Laurentides ou mon Métro
puis... Non, non, non.
Non, non, non. Non, non, non!
- Mais ça se pourrait,
par rapidité, par efficacité.
- Non, c'est Raymond mon
chauffeur puis...
Non, comment ça va, c'est
que làà, présentement, je fais
vraiment du sept jours sur
sept sur mon projet de
Las Vegas, c'est-àà-dire que
j'ai... je m'en vais faire
de la danse avec Genevièève
Dorion-Coupal, on fait de
la mise en scèène avec Josée
Fortier. Aprèès ça, on se
rencontre àà New York avec
les auteurs. Aprèès ça, je suis
en essayage avec Annie Horth
pour les costumes. Avec Yves
Aucoin, on travaille tout ce
qui est au niveau de la scèène,
des éclairages et tout.
Làà c'est un team qui, chacun de
son côôté, on travaille sur ce
qu'on a àà faire, et puis àà la
fin mai, on se rencontre tout
le monde puis on jumelle,
on jumelle ça puis on y va,
tu sais, on...
- Puis René s'en occupe-tu
un peu?
- René s'en occupe beaucoup,
beaucoup. Il est vraiment...
Ce qu'on m'a dit...
Son entourage m'a dit que ça
faisait longtemps qu'il avait
pas été excité d'un aussi beau
projet comme ça, puis ça m'a
beaucoup touchée parce qu'il est
vraiment àà fond dans le projet,
autant que Raymond et moi,
et Céline.
- Raymond, c'est ton chum.
- Raymond, qui est mon chum.
- Et gérant.
- Et gérant.
- Et chauffeur.
- Et chauffeur, voilàà.
- Et chauffeur!
- Et Céline aussi qui est
coproductrice du projet,
c'est la premièère fois qu'elle
s'implique autant, évidemment
financièèrement, mais au niveau
des intérêêts de ce projet-làà.
- On va continuer àà en jaser
de l'autre côôté de la pause.
- Avec plaisir.
- De ce qui t'arrive.
On a encore plein de choses
- Véronic, on te perd
combien de temps àà Vegas?
- Six mois. Je vais partir
pendant six mois. Je vais faire
trois shows par semaine pour
commencer, mais il y a un
quatrièème qui va se rajouter
éventuellement. Donc, quatre
shows par semaine pendant six
mois. Je m'en vais faire
un peu comme j'ai fait en
France, c'est-àà-dire que...
faut que les gens viennent me
voir pour comprendre le concept.
Aux Etats-Unis, quand
tu dis impersonader, les gens
pensent que tu vas te déguiser
ou que tu vas te transformer.
Moi je dis que je suis une
imitatrice, donc il faut que...
- Ils comprennent les nuances.
- Oui, exactement. Et donc,
on va inviter les gens
évidemment àà venir voir
le show pour comprendre tout ça.
- T'as dit que René avait
préparé un plan sur toi en
cinq phases, que làà t'es
dans la troisièème phase.
- Oui... Non, en trois...
Bien, moi je suis au courant
de trois.
- OK! Parce que làà,
ma question c'était...
- C'est comme des condos!
- Ma question, c'est comme :
comment il peut y avoir une
quatrièème puis une cinquièème
phase?
- Non, non, non, non.
- C'est-tu les enfants?
Est-ce que la quatrièème
phase, ce serait les enfants,
une vie de famille?
- Céline, elle m'a dit :
t'as le temps, t'as encore deux
ans, ma championne, attends,
làà, puis ça va êêtre correct.
(Rires)
Non, mais... Oui, les enfants,
ça fait 20 ans que je suis
avec Raymond et puis évidemment
qu'un moment donné, je veux
dire, t'as le goûût de te
reproduire, qu'est-ce tu veux!
Mais... mais C'est vrai qu'on
est dans un rush, mais moi mon
but dans tout ça, c'est que
d'aller faire tous les efforts,
d'aller donner tout ce que
je peux, puis... àà Las Vegas,
pour aller m'installer et
d'avoir le privilèège aprèès
de dire : bien moi, je veux
venir ici faire des shows,
puis aprèès ça je veux m'en
aller en Europe, puis aprèès ça
je veux retourner àà Las Vegas.
Donc, faut travailler fort au
début pour justement avoir...
- Attends, ici c'était le
Québec.
- Bien oui.
- J'avais peur, j'avais peur
de pas bien avoir entendu.
- Je m'ennuie.
- Mais il y a des nouvelles
imitations, je présume,
parce que le marché américain
demande autre chose.
- Oui, exactement.
- Exige.
- Exact. Il y a toute, toute une
autre panoplie d'imitations qui
s'en viennent, il y a Barbra
Streisand, il y a Pink, il y a
Rihanna évidemment, il y a
Carole King au piano,
Norah Jones. Je vais faire
un segment sur les divas,
hommage àà nos grandes divas,
donc vraiment un numéro trèès
musical dans lequel je vais
mettre Cher, Céline évidemment,
Barbra, mais entrecoupées de
petits bouts de Ella Fitzgerald
et tout.
- Tu sais, une petite affaire
simple, làà, tu sais, les grands
divas simples, simples.
- Tu sais, t'es làà, Rihanna.
Par quelle note tu pars quand
tu fais Rihanna? Tu sais?
- Moi j'aime ça parce que t'as
tellement l'air d'avoir du fun
àà faire des grosses affaires
épeurantes.
- J'ai du fun!
- Puis j'adore ça.
- Mais sais-tu quoi, puis
rapidement, làà, parce que
le beau Pat s'en vient,
mais je veux... rapidement,
c'est que je me dis qu'il n'y a
pas d'attentes, c'est-àà-dire
que les seules attentes qui
existent, c'est par rapport
àà mon équipe. C'est sûûr que m,
mon but, c'est que mon équipe
soit contente de moi, donc
ma pression est làà pour moi.
Mais pour le reste, je suis
pas connue, j'ai pas d'attentes
de...
- Tout àà gagner, rien àà perdr.
- Comme Céline avait àà l'époque
quand elle est allée s'installer
àà Las Vegas.
- Alors, Voices commence
àà Las Vegas àà partir du 20 ju.
- Veronic Voices.
- Veronic Voices!
- Voices au Bally's,
dans le théââtre Jubilee. Exact.
- On va mettre les détails
sur notre site Internet.
- Bien oui.